Alzheimer : une étude permet d’envisager une restauration cognitive

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Avec le vieillissement de la population mondiale, le nombre de personnes atteintes de démence devrait tripler et atteindre 152 millions d’ici 2050. Photo: Pexels

 

(La Presse Canadienne) — Une percée réalisée par des scientifiques canadiens permet d’espérer une restauration partielle de certaines fonctions cognitives chez des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Les chercheurs de l’Université Laval, à Québec, et de l’Université de Lethbridge, en Alberta, affirment être parvenus à renverser certains symptômes cognitifs associés à l’alzheimer dans un modèle animal, et non seulement à ralentir la progression de la maladie.

Des études antérieures ont montré qu’avant même que les symptômes apparaissent, l’activité du cerveau est perturbée chez les gens qui vont développer la maladie. M. De Koninck explique qu’il y a une hyperactivité neuronale et une désorganisation de certains signaux dans le cerveau.

Plus concrètement, le principal inhibiteur des signaux neuronaux dans le cerveau humain est le neurotransmetteur GABA. Il fonctionne en étroite collaboration avec un cotransporteur, le KCC2. Il s’agit d’une pompe à ions, située dans la membrane cellulaire qui fait circuler les ions chlorures et les ions potassium entre l’intérieur et l’extérieur des neurones, note le professeur De Koninck. (…)

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