Une ménopause à deux vitesses

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Milliers de femmes traversent la périménopause et la ménopause sans être adéquatement traitées.

 

(Madeleine Roy/ Radio-Canada) — Au Québec, comme partout en Amérique du Nord, l’hormonothérapie féminine est largement sous-prescrite et cela affecte grandement la santé physique, psychologique et économique de nombreuses femmes en ménopause ou en périménopause.

Depuis 20 ans, au Québec, le nombre de femmes qui prennent des hormones a chuté de 45 % alors que le nombre de femmes en âge d’en prendre a augmenté de 43 %. Tout cela à cause d’une étude majeure qui a été mal comprise et dont la communauté médicale ne s’est pas encore remise.

L’hormonothérapie féminine ne date pas d’hier. Vers 1930, le premier traitement hormonal de la ménopause est commercialisé au Canada. Il est produit à partir d’urine de femmes enceintes, mais comme sa production coûte cher, il est remplacé, en 1941, par le Prémarin, un estrogène conjugué fait à partir d’urine de juments enceintes, qui est encore utilisé aujourd’hui. (…)

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