(Glen Pyle/ La Conversation) — Le traitement hormonal de substitution pour les femmes ménopausées a déjà été vu comme la fontaine de Jouvence. Les études démontraient que la prise régulière de suppléments d’oestrogène diminuait le risque de maladie cardio-vasculaire, cause principale de décès chez les femmes.
Cette théorie s’est effondrée en 2002 lorsque l’étude clinique du Women’s Health Initiative aux États-Unis a fait état des risques accrus de maladie cardiaque coronarienne, de cancer du sein invasif, d’attaques cérébrales et d’embolies pulmonaires chez les femmes subissant un traitement hormonal substitutif combiné d’oestrogène et de progestif. L’étude clinique a dû être arrêtée avant la fin car les risques sur la santé étaient plus élevés que les bienfaits.
Mais selon une nouvelle étude de notre laboratoire à l’Université de Guelph en Ontario, ce n’est qu’une question de temps pour que la thérapie à l’oestrogène de substitution ne fasse son retour. (…)