(Elo Gauthier-Lamothe/ La Presse) — L’article publié dans The Lancet HIV révèle qu’il existe un lien étroit entre la violence fondée sur le genre et les épidémies de VIH dans certains des pays les plus touchés. Chez les femmes vivant avec le virus, celles qui ont vécu de la violence conjugale au cours de la dernière année ont 10 % moins de chances d’avoir une charge virale indétectable, l’étape ultime du traitement.
« Environ une femme sur quatre vivra une violence physique ou sexuelle pendant sa vie, affirme Mathieu Maheu-Giroux, professeur à l’Université McGill et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la santé des populations. Dans certains pays, c’est plus de 40 % des femmes qui ont subi ce genre d’abus au cours de la dernière année ».
Les données montrent que les zones les plus affectées sont souvent aux prises avec une épidémie combinée de violence conjugale et de VIH. (…)