Les femmes ont plus de risque de développer des lésions rénales après un anévrisme

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Bien qu’elles soient moins touchées par les anévrismes intestinaux, les séquelles sur leurs reins sont en revanche plus importantes. Photo: Pexels

 

(Medisite) — Chaque année 0,5 à 3,2% de la population est touchée par un anévrisme de l’aorte abdominale sous-rénale. C’est un gonflement ou une dilatation d’une partie de l’aorte qui va jusqu’àtraverser l’abdomen. Si cette pathologie concerne davantage les hommes, avec un ratio d’une femme pour treize hommes touchés en France selon la Haute Autorité de Santé, ses effets secondaires ne sont pas les mêmes chez les femmes que chez les hommes.

Cette maladie qui survient plus souvent après 65 ans est principalement causée par le tabagisme, une hypertension artérielle et des antécédents familiaux. Des chercheurs de la Michigan Medicine aux Etats-Unis ont développé un algorithme pour détecter le risque de lésions rénales d’une personne qui a été victime d’un anévrisme de l’aorte abdominale.

Grâce à cet algorithme, les scientifiques se sont rendus compte que les femmes avaient 1,4 fois plus de chance de développer une lésion rénale aiguë après une réparation endovasculaire, l’intervention qui vise à prendre en charge de l’anévrisme abdominale. Ils détaillent les résultats de leur étude dans la revue Annals of Vascular Surgery. (…) 

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