La santé mentale des Canadiens s’est dégradée dans tous les groupes d’âge

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Chez les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles, les problèmes de santé mentale et de détresse sont plus fréquents en comparaison des personnes hétérosexuelles. Photo: Pexels

 

(Elise Fiola/ La Presse) — Depuis deux ans, la santé mentale des Canadiens s’est détériorée sous le poids de la pandémie. Même si le Québec est la province qui s’en sort le mieux, la santé mentale de ses résidants, particulièrement les jeunes, reste affectée, selon les données de Statistique Canada récoltées en février.

Depuis l’arrivée de la COVID-19 au pays, des sentiments tels que l’incertitude, le stress et la solitude se sont exacerbés chez certains. Bien que les recherches montrent que les Québécois sont plus nombreux à avoir un fort sentiment de sens et de but à la vie comparativement aux habitants des autres provinces, ils ne sont pas à l’abri des enjeux de santé mentale.

Les mesures sanitaires, les restrictions liées aux rencontres et aux sources de divertissements ainsi que les répercussions économiques sont des éléments qui ont pu avoir une incidence sur la situation, relève Statistique Canada.

L’agence fédérale a demandé aux Canadiens de 12 ans et plus d’autoévaluer leur santé mentale. Les résultats montrent qu’elle s’est détériorée, peu importe le groupe d’âge, entre l’automne 2020 et le début de 2022. Le stress relatif à l’arrivée de nouveaux variants et les signes d’épuisement liés aux réalités de la pandémie sont des facteurs qui pourraient expliquer cette dégradation, révèle l’étude. (…)

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