La pollution de l’air augmente les risques de démence

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Les effets nocifs sur le cœur et les poumons des polluants atmosphériques ont, de nombreuses fois, été prouvés. Mais selon une récente étude, celle-ci aurait également un impact sur les performances cognitives.

 

(Clara De Frutos/ Medisite) — La pollution atmosphérique pourrait diminuer vos capacités cognitives. En plus d’accroître le risque de développer des maladies cardiovasculaires et pulmonaires, d’après une étude de l’Inserm publiée le 10 mars 2022, la pollution de l’air pourrait également accélérer le déclin cognitif.

Pour rappel, il s’agit d’un des symptômes annonciateurs d’une pathologie neurodégénérative telle que la maladie d’Alzheimer. Celui-ci se caractérise par plusieurs signes tels que des trous de mémoire ou des problèmes de réflexion. Depuis plusieurs années, la pollution atmosphérique est reconnue comme un facteur “modifiable” de la démence. Autrement dit, il existe des solutions pour réduire les dangers. D’ailleurs, 40% des cas de démence pourraient être évités, ou retardés en agissant sur ces facteurs selon l’Inserm.

Les chercheurs ont donc voulu mesurer l’impact des polluants, liés au trafic routier, sur les performances cognitives. Pour cela, ils ont analysé les données de plus de 61 000 participants de la cohorte épidémiologique Constances, âgés de 45 ans et plus. (…)

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