Fibromes utérins: voici les alternatives à la chirurgie

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Avant d’opter pour une ablation totale de l’utérus (hystérectomie) pour venir à bout des fibromes volumineux, d’autres solutions peuvent être proposées aux patientes. Photo: Pexels

 

(Sylvie Boistard/ Version Femina) — Très fréquents, les fibromes utérins – des tumeurs bénignes – ne se traitent que lorsqu’ils occasionnent des saignements abondants, des douleurs, ou empêchent une grossesse. Le point.

« Le fibrome augmente la taille de l’utérus, ce qui induit des règles abondantes. De plus, il est richement vascularisé et saigne par lui-même en formant des caillots », explique le Pr Henri Marret, chirurgien du pôle de gynécologie-obstétrique du CHU Bretonneau, à Tours. Des antifibrinolytiques (acide tranexamique) par voie orale sont alors prescrits afin d’augmenter la coagulation sanguine ainsi que des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager la douleur pendant les règles.

Autres possibilités : la prise par voie orale de macroprogestatifs (progestérone à forte dose) ou la pose d’un stérilet à la progestérone. Ces traitements hormonaux empêchent la prolifération de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’utérus, ce qui limite les saignements. « Enfin, les analogues de l’hormone GnRH, plus puissants, bloquent la synthèse des œstrogènes et de la progestérone qui stimulent la croissance des fibromes. Leur taille diminue alors de 20 à 50 %. Mais le fibrome regrossit dès l’arrêt de la médication », détaille le gynécologue. (…)

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