(Yann Contegat/ DailyGeekShow) — Grâce à l’injection du gène du pigment visuel humain sensible à la lumière verte, des scientifiques de l’Université de Californie à Berkeley sont parvenus à rétablir partiellement la vue de souris souffrant d’une maladie appelée rétinite pigmentaire.
Suite à cette opération, les cellules ganglionnaires de la rétine des rongeurs ont capté le gène injecté et commencé à produire le pigment, qui a pris le relais des cellules photosensibles qui avaient été détruites. Trente jours plus tard, les souris avaient recouvré une vision quasi normale.
Ces dernières années, deux approches se sont démocratisées pour traiter la rétinite pigmentaire en fonction de son état d’avancement.
Tentées au stade précoce, les thérapies géniques ont pour but de réparer les cellules encore fonctionnelles de la rétine afin d’enrayer la progression de la maladie. Pour ce faire, les scientifiques vont essayer de remplacer l’un des gènes responsables de cette détérioration de la vision par une copie « saine ». Une approche ayant déjà fait ses preuves qui a notamment débouché sur la commercialisation du Luxturna. (…)