(7sur7) — Le nouveau coronavirus a fait son apparition à la fin de l’année 2019 et a immédiatement commencé à se propager rapidement, selon une nouvelle étude britannique. Les scientifiques espéraient découvrir que le virus était présent chez l’homme depuis bien plus longtemps afin de renforcer la possibilité d’une immunité collective rapide.
L’UCL Genetics Institute à Londres a mené des recherches à partir d’une base de données mondiale géante que les scientifiques du monde entier utilisent pour partager des données. Les experts ont examiné des échantillons prélevés à différents moments et à différents endroits dans le monde, afin d’en savoir plus sur la mutation du virus.
Première constatation: le virus a commencé à infecter des personnes à la fin de l’année 2019, comme pressenti, après être apparu chez des habitants de Wuhan. “Cela exclut le scénario selon lequel le virus circulait parmi les humains bien avant sa découverte et donc qu’une grande partie de la population était déjà infectée”, conclut l’équipe autour du professeur François Balloux de l’University College London.
Plutôt une mauvaise nouvelle. Établir que le virus circulait depuis plusieurs mois avant sa découverte aurait permis d’augmenter les chances d’atteindre l’immunité collective rapidement. Selon les spécialistes, moins de 10% de la population mondiale a déjà contracté le virus. “Tout le monde espérait l’inverse, mais nous sommes vraiment, vraiment, vraiment sûrs qu’il est apparu à la fin de l’année dernière”, conclut l’étude. (…)