(Elodie Lavigne/ Planète Santé) — C’est un mal très répandu. Le syndrome de l’intestin irritable touche environ 10 % de la population. Si ses symptômes varient fortement d’une personne à l’autre, des solutions existent néanmoins.
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un diagnostic difficile à poser, tant les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre. Cela nécessite d’abord d’éliminer toutes les autres causes possibles aux symptômes du patient. Outre le mal de ventre, les crampes, les ballonnements et les flatulences, on peut également se plaindre de constipation ou à l’inverse de diarrhées.
Parfois, le tableau est mixte. Le diagnostic repose sur la présence d’une douleur abdominale depuis au moins six mois et survenant au moins un jour par semaine durant les trois derniers mois. Au moins deux des trois critères suivants doivent être associés à la douleur: une relation entre douleur et défécation, une modification de la fréquence des selles, une modification de leur consistance appréciée par une échelle spécifique. (…)