(Bernard Paquito/ Savoir Media) — Les personnes touchées par une maladie chronique, comme un diabète, une bronchopneumopathie chronique obstructive, une lombalgie ou un cancer, doivent affronter un quotidien parfois difficile. Celui-ci peut être source d’anxiété, ou entraîner une dépression.
Pour les aider à préserver leur santé mentale, différentes alternatives aux médicaments leur sont couramment proposées. Parmi celles-ci, des psychothérapies comme la thérapie cognitive et comportementale, ou encore du sport, dans une version adaptée à leur pathologie, qu’on qualifie « d’intervention d’activité physique ».
Notre équipe du département des sciences de l’activité physique, à l’Université du Québec à Montréal, en association avec l’université de Montpellier et l’université de Lyon, a décidé de vérifier si la combinaison des deux se soldait par une plus grande efficacité. L’analyse des articles scientifiques disponibles sur la question nous a permis de publier en mai une méta-analyse dans la revue Health Psychology. La conclusion est négative, incitant les patients à se tourner, au choix, vers la thérapie ou vers l’activité physique. (…)