(Radio-Canada) — Une exposition à la pollution atmosphérique influence le développement de la flore intestinale d’un bébé pendant les six premiers mois de sa vie, ont constaté des chercheurs américains, ce qui pourrait ensuite avoir de multiples répercussions sur sa santé.
Un microbiote altéré pourrait notamment augmenter le risque pour l’enfant de souffrir d’allergies, d’obésité et de diabète. Ces changements pourraient même interférer avec le développement de son cerveau, ont prévenu les chercheurs de l’Université du Colorado à Boulder.
Les sous-produits des bactéries qui composent la flore intestinale peuvent influencer des facettes aussi diversifiées de la santé que l’appétit, l’immunité et la cognition. Ils ont aussi été associés à des problèmes de santé chroniques. (…)