(Santé Magazine) — Du fait de notre patrimoine génétique, de notre mode de vie ou encore de notre alimentation, nous n’avons pas forcément le même âge au niveau chronologique qu’au niveau biologique. La communauté scientifique parvient depuis quelques années à évaluer l’âge biologique d’une personne en observant les dommages chimiques présents sur son ADN. On parle ici d’horloges épigénétiques, au pluriel car il existe plusieurs méthodes de calcul. Il est ainsi possible que deux personnes ayant le même âge chronologique n’aient pas du tout le même âge biologique.
Alors qu’ils étudiaient tout autre chose que la modification de l’âge biologique d’un individu, des chercheurs ont entrepris une étude préliminaire, dont les résultats, inattendus, ont été publiés dans la revue Aging Cell. Ils ont ainsi recruté neuf volontaires, qui ont pris un cocktail de trois médicaments pendant un an, à savoir une hormone de croissance (la GH-rh, aussi appelée somatotrophine), et deux médicaments antidiabétiques (déhydroépiandrostérone, ou DHEA, et metformine). (…)