(Christophe Le Gentil/ Meteomedia) — Les feux de forêt qui sévissent au Québec depuis quelques semaines affectent la qualité de l’air que nous respirons. Mais que contient cette fumée et comment affecte-t-elle notre organisme?
La fumée qui se dégage des incendies est composée de monoxyde et de dioxyde de carbone, d’hydrocarbures et d’oxydes d’azote. La composition exacte de la fumée d’un incendie de forêt dépend de quelques éléments clés : ce qui brûle – herbe, broussailles ou arbres; la température – flamme ou simple combustion lente et la distance entre la personne qui respire la fumée et le feu qui la produit.
La distance influe sur la capacité de la fumée à « vieillir », c’est-à-dire à subir l’action du soleil et d’autres produits chimiques présents dans l’air au cours de son voyage. Le vieillissement peut la rendre plus toxique. Il est important de noter que les grosses particules, comme les cendres, ne s’éloignent généralement pas beaucoup du feu, mais que les petites particules, ou aérosols, peuvent traverser les continents.
Ces petites particules nocives sont 50 fois plus petites qu’un grain de sable et viennent se loger dans nos poumons. Leur prévalence est l’une des raisons pour lesquelles les autorités sanitaires émettent des alertes à la qualité de l’air en utilisant les PM 2,5 (matière de particules fines) comme mesure. (…)