Comment et pourquoi la pollution de l’air aggrave les allergies?

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Il n’est pas possible d’être allergique à l’air pollué en tant que tel. En revanche, la pollution peut être un facteur aggravant d’allergie, indique le spécialiste. Photo: Pexels

 

(Manon Duran/ Santé Magazine) — Éternuements, nez qui coule, yeux et gorge qui piquent… Les allergies respiratoires sont loin d’être de tout repos. Et la pollution atmosphérique ne fait malheureusement qu’aggraver les choses. Comment agit-elle exactement ? Et comment s’en protéger ? Explications et conseils du Dr Jean-Marie Nguyen, médecin allergologue.

Les allergies respiratoires concernent 25 à 30 % des Français (es), soit près d’une personne sur quatre. Elles se manifestent dès que le système immunitaire se trouve au contact d’un allergène présent dans l’air ou l’environnement, comme les pollens, les acariens, les moisissures ou les phanères d’animaux, qui provoquent une inflammation des muqueuses des yeux, du nez, de la gorge, voire des poumons et déclenche la production d’anticorps ciblés contre l’allergène en question.

Résultat ? Une série de manifestations pour le moins désagréables : éternuements, larmoiements, écoulement nasal ou congestion, démangeaisons au niveau des yeux, du nez et de la gorge, toux allergique, voire difficultés respiratoires. Et comme si cela n’était pas suffisant, la pollution de l’air exacerbe considérablement ces symptômes. Éclairages du Dr Jean-Marie Nguyen, médecin allergologue à l’hôpital Bicêtre et membre de l’association Asthme et Allergies. (…)

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