(Marie-Laurence Delainey/ Radio-Canada) — La fin du programme de gratuité de la fécondation in vitro (FIV) au Québec en 2015 a forcé de nombreux couples infertiles à mettre cette option de côté.
Des spécialistes en médecine de la reproduction affirment que le nombre de demandes a diminué d’environ 60 %.
« Il y a certains cas où c’est la fécondation in vitro qui va faire en sorte qu’ils pourront avoir des enfants. Quand on voit qu’ils ne peuvent pas se le permettre, c’est triste» selon Dre Karen Buzaglo de la clinique de fertilité Procrea.
Il existe deux principales méthodes de procréation assistée : la fécondation in vitro et l’insémination artificielle.
L’insémination artificielle consiste à déposer du sperme dans l’utérus. La fécondation in vitro (FIV), elle, vise à extraire les ovules de la patiente, afin de réaliser la fécondation en laboratoire. L’embryon est ensuite transféré dans l’utérus.
Cette dernière technique est plus complexe, mais parfois inévitable lorsque le couple présente un trouble de fertilité ou lorsqu’il a essayé, en vain, l’insémination artificielle. (…)