(Sud-Ouest) — « Le carcinome à cellules de Merkel appartient au groupe des cancers rares de la peau », explique le Pr Philippe Saiag, chef de service en dermatologie générale et oncologique à l’université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines et au CHU Ambroise Paré (Boulogne-Billancourt). « Il devient de moins en moins rare. Nous diagnostiquons chaque année quelques centaines de cas. » Son incidence a en effet triplé en 20 ans et connait une augmentation de 8% du nombre de cas chaque année.
On dénombre au moins 5 facteurs de risque du CCM : – Avoir la peau claire ; – Être infecté par un virus de la famille des polyomavirus; – S’exposer aux rayons ultraviolets, que ce soit par le biais d’une exposition non protégée au soleil, de cabine de bronzage ou encore d’un traitement par UVA (puvathérapie) ; – Présenter un déficit immunitaire, dû à une maladie ou à des médicaments immunosuppresseurs ; – Enfin, être un homme et avoir plus de 70 ans. (…)