(Jacques Beaulieu/ HuffPost Qc) — Il s’agit d’une maladie méconnue, longtemps attribuée à tort à des causes psychologiques. Les causes de la maladie sont encore inconnues. Il semble y exister des facteurs génétiques, une femme encourt 10 fois plus de risques de souffrir d’endométriose si une de ses sœurs en est atteinte. Dans la population en général, une femme sur dix en souffre, certaines études avancent le chiffre d’une sur six.
« L’endométriose est une maladie complexe. On a même coutume de dire qu’il n’y a pas une mais « des » endométrioses car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une femme à l’autre…» (EndoFrance). La douleur est le signe le plus fréquent qui amènera les patientes à consulter. L’infertilité est aussi, mais plus rarement, une condition qui fera découvrir une endométriose. Ici, il est souvent difficile à déterminer, si l’endométriose joue un rôle vraiment actif dans les problèmes de fertilité. Lorsque l’endométriose empêche la libre circulation des fluides à l’intérieur des trompes de Fallope, elle peut nuire au passage des spermatozoïdes entre l’utérus et l’ovule et donc provoquer une infertilité fonctionnelle. Chez les femmes infertiles, environ 30% montrent de l’endométriose.
Mais dans la très grande majorité des cas, on consulte pour des douleurs survenant durant les 3 ou 4 premiers jours des menstruations. Ces douleurs peuvent prendre plusieurs formes et varier en intensité. (…)