(Science & Vie) — Le trouble dépressif majeur est une maladie avec des conséquences graves qui touche majoritairement les femmes. Des chercheurs ont découvert un lien potentiel avec un ARN spécial, le long ARN non codant, appelé FEDORA, qui serait en quantité plus élevée chez les femmes souffrant de cette maladie.
Des femmes plus sensibles au trouble dépressif majeur… Des chercheurs de l’Icahn School of Medicine at Mount Sinaï à New York viennent de découvrir un indice lié à un type d’ARN particulier. On l’appelle long ARN non codant (lncRNA). Il pourrait expliquer pourquoi les femmes sont, en moyenne, deux fois plus souvent atteintes par la dépression que les hommes. Les scientifiques ont publié les résultats de cette découverte dans Science Advances.
Un trouble dépressif majeur est une maladie. Elle se caractérise donc par l’existence de symptômes comme une humeur dépressive, un désintérêt général et la présence des signes de la dépression pendant une durée d’au moins deux semaines et cela presque tous les jours durant cette période. Les signes de la dépression sont des troubles du sommeil, de la fatigue permanente, une prise ou une perte de poids, un sentiment de dévalorisation et des troubles cognitifs. (…)