(Annabelle Caillou/ Le Devoir) — Mieux informer les parents sur la vaccination pourrait faire contrepoids à la multiplication des fausses nouvelles et aux inquiétudes sur le sujet, estime Québec, qui forme depuis plus d’un an des conseillers en vaccination dont le rôle est de les aider à faire des choix éclairés pour leur enfant.
«Quelle est votre opinion des vaccins ? » C’est la première question qu’Alexandra Sandu pose à la dizaine de parents qu’elle rencontre par jour, au lendemain de la naissance de leur enfant.
« Mon rôle, c’est surtout d’être à l’écoute des parents, d’écouter leurs besoins, leurs inquiétudes, de répondre à leurs questions, explique-t-elle. Le but n’est pas de les convaincre, mais de leur amener l’information dont ils ont besoin pour prendre une décision au sujet de la vaccination de leur nouveau-né. »
Elle précise que cette rencontre d’une vingtaine de minutes se fait sur une base volontaire et que rien n’oblige les parents à y participer. « Mais c’est rare qu’on refuse de me rencontrer. » (…)