(Radio-Canada avec Associated Press) — La compagnie Johnson & Johnson a été condamnée par une cour californienne à verser 417 millions de dollars américains à une plaignante dans le cadre d’une poursuite liant le talc contenu dans sa poudre pour bébé au cancer des ovaires.
La Cour supérieure de Los Angeles a confirmé le verdict, lundi.
La plaignante dans cette affaire, Eva Echeverria, alléguait que Johnson & Johnson n’avait pas suffisamment prévenu les clients des liens potentiels entre le talc et le cancer des ovaires pour les femmes qui utilisaient régulièrement de la poudre pour bébé pour leur hygiène personnelle.
Mme Echeverria se meurt de ce cancer des ovaires et elle m’a dit que tout ce qu’elle voulait faire était d’aider les autres femmes à travers le pays qui souffrent du cancer des ovaires à cause de l’utilisation de Johnson & Johnson pendant 20 ou 30 ans.
La Société canadienne du cancer est prudente sur cette question.
« Des études de recherche portant sur l’application de poudre de talc sur la région génitale et le risque de cancer de l’ovaire donnent des résultats variables, peut-on lire sur le site de l’organisme. Des recherches portent à croire que certaines sources de poudre de talc pourraient avoir déjà été contaminées à l’amiante ou avoir contenu des fibres amiantiformes, c’est-à-dire qui ont des propriétés semblables à celles de l’amiante. La poudre de talc disponible de nos jours est testée afin qu’on s’assure qu’elle ne contient pas d’amiante ».
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