(Emmanuelle Ringot/ Marie Claire) — Cela fait très exactement dix mois, trois semaines et cinq jours que je n’ai pas pu prendre ma mère dans mes bras. Ni mon père, ma sœur ou mon frère d’ailleurs. Pourtant aucun d’entre nous n’a été touché directement par la Covid-19, mais comme on ne vit pas ensemble et que l’on veut se protéger mutuellement, on applique les règles. Pas de bras, pas de corona, en quelque sorte. Et en cette journée internationale des câlins du 21 janvier 2021, le manque est d’autant plus fort.
Si le fait de plus devoir faire la bise à tout-va me convient très bien, celui de ne plus faire de câlins à ceux que j’aime et avec qui je ne partage pas mon toit, me manque. Beaucoup. Alors pour compenser, on se pince parfois les bras, fort. On s’effleure le dos. Mais évidemment, rien n’y fait. Mais lors des fêtes de fins d’année, nous avons dû nous résigner à ne pas nous embrasser. (…)