(Alexandra Pizzuto/ Marie Clare) — Conf-calls à répétition, corvées et tâches ménagères décuplées sur fond d’une télé continuellement branchée sur BFM TV, nouveau job d’institutrice unilatéralement attribué par le gouvernement, le tout dans un espace ne dépassant parfois pas les 50m2 : s’il n’est pas vécu en tennis Bensimon et pull sur les épaules sur l’île d’Oléron, le confinement imposé par la fulgurante pandémie de Covid-19 peut rapidement prendre des allures de film catastrophe, façon The Handmaid Tales croisé à Un jour sans fin.
Et on exagère à peine. « La surcharge affective nous guette, c’est-à-dire l’accumulation potentiellement trop lourde de pensées, d’émotions et de sentiments qui nous impliquent directement dans nos relations avec nous-mêmes et avec les autres », écrit le docteur en psychologie et auteur Saverio Tomasella, dans une note dédiée au sujet.
Quand ce n’est pas votre propre famille qui vous rend littéralement dingue, cela peut être vos voisins – dont le bruit, couplé à votre propre solitude, ennui et frustration – peut sérieusement endommager votre santé mentale. (…)