(Josephine Argence/ Femme Actuelle) — Pour soigner un asthme, une rhinite ou une otite, les médecins prescrivent régulièrement de la prednisolone, un glucocorticoïde anti-inflammatoire.
Lors de la conférence annuelle de la Society for Endocrinology, du 11 au 13 novembre, les bienfaits de la prednisolone sont remis en cause. Une nouvelle étude révèle les dangers de l’anti-inflammatoire, car il peut augmenter les risques de diabète suite à une semaine de traitement.
Afin d’arriver à ces conclusions, les scientifiques ont étudié un groupe composé de seize hommes, tous non-diabétiques. Un premier groupe de six individus s’est fait administrer dix mg de prednisolone.
Le second groupe a reçu des doses de quinze mg de prednisolone. Pendant sept jours, les chercheurs ont surveillé le poids, la glycémie à jeun et le degré de tolérance à l’insuline des participants. (…)