(Langis Michaud/ La Conversation) — Monique a 77 ans. Cette enseignante à la retraite, que j’ai rencontrée en clinique, dit avoir joui d’une vie active et bien remplie avec ses élèves et sa famille. Elle se considère chanceuse d’être en bonne santé. Cependant, elle s’inquiète d’une baisse visuelle récente, qui l’empêche de lire, d’apprécier ses ateliers de peinture, et surtout de conduire en toute sécurité, ce qui lui garantie son autonomie.
Un examen complet de la vision et de la santé oculaire de Monique permet de trouver rapidement la cause de ses problèmes : elle a développé des cataractes et sa rétine démontre des signes précoces de dégénérescence maculaire.
Les cataractes sont un phénomène normal, découlant du processus de vieillissement de l’oeil et qui affecte tout le monde, sans exceptions. Dans les faits, c’est la lentille naturelle de l’oeil, le cristallin, qui perd graduellement sa transparence, comme une vitre qui se salit avec les saisons. La lumière qui entre dans l’oeil traverse des zones opaques et génère une vision floue, sans possibilité de l’améliorer avec des lunettes, des lentilles ou des loupes. Seule la chirurgie permet de redonner toute sa clarté à l’oeil. (…)