(Anaïs Thiébaux/ Le journal des femmes) — Que ce soit par goût, par conviction écologique, par respect de la cause animale, pour des raisons éthiques ou de santé, les régimes sans viandes ou sans protéines d’origine animale sont de plus en plus populaires.
Pourtant, une étude* publiée le 4 septembre 2019 dans la revue médicale BMJ, suggère que les végétariens et les vegan auraient un risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) supérieur à 20% par rapport aux mangeurs de viande. Ce risque concerne en particulier l’AVC hémorragique, qui survient lorsque un vaisseau sanguin se rompt et provoque un saignement dans le cerveau.
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de recherche a suivi plus de 48 000 personnes au Royaume-Uni âgées en moyenne de 45 ans, sans antécédent de maladies cardiaques ou d’AVC et divisées en trois groupes : les mangeurs de viande (24 428), les mangeurs de poisson ou « pescétariens » (7 506) et les végétaliens ou « vegan » (16 254). Les participants ont été suivis pendant 18 ans. Résultats : (…)