(Sylvie St-Jacques/ Le Devoir) — De nouveaux joueurs comme le « JOOL », qui happent l’attention des ados grâce à leurs designs attirants, des saveurs adaptées au goût des jeunes (comme la pâte à biscuits, ou le beurre d’arachide) et des campagnes de publicité dans les réseaux sociaux, sont pointés du doigt comme responsables de l’essor du vapotage. La forte concentration de nicotine de ces cigarettes électroniques est susceptible de créer une dépendance chez les jeunes, exprime David Hammond.
« Même si le vapotage ne mène pas automatiquement au tabagisme, il est inquiétant de voir une nouvelle génération de jeunes devenir accros à des produits. »
Du côté de la Société canadienne du cancer, on s’inquiète surtout du recul des progrès de la lutte contre le tabagisme. Selon Rob Cunningham, analyste principal à la SCC, de nouveaux règlements pour contrôler la publicité des produits de vapotage, devront être mis en vigueur par le gouvernement fédéral.
« Imperial Tobacco et JTI McDonald se sont tournés vers le marché de la cigarette électronique. Ils sont reconnus par les tribunaux comme des experts pour créer des pubs alléchantes pour les jeunes », s’inquiète Rob Cunningham, qui souhaite qu’à l’instar de plusieurs états américains, le Canada élève à 21 ans l’âge limite pour se procurer des produits du tabac et de vapotage. (…)