(Jean-Benoit Legault/ La Presse canadienne) — Un anti-inflammatoire disponible sur le marché depuis des décennies semble réduire le risque de nouvel événement cardiovasculaire chez les patients qui ont subi une crise cardiaque, indique une vaste étude internationale pilotée par des chercheurs de l’Institut de cardiologie de Montréal.
Les conclusions de cette étude ont été dévoilées simultanément samedi matin par le prestigieux New England Journal of Medicine et lors d’une session du congrès scientifique de l’American Heart Association.
«On a compris dans les dernières années que les blocages des artères du coeur ne sont pas quelque chose de passif, comme de la rouille dans un tuyau. C’est beaucoup plus dynamique et il y a une composante d’inflammation significative là-dedans, a expliqué le chercheur principal de l’étude, le docteur Jean-Claude Tardif.
L’hypothèse de cette étude était que réduire l’inflammation après une crise cardiaque pourrait bénéficier aux patients en termes de moins d’événements cardiaques comme des réhospitalisations pour de l’angine, des dilatations coronariennes, des accidents vasculaires cérébraux et ainsi de suite.» (…)