(Clara Loiseau/ Le Journal de Montréal) — L’inquiétude monte chez les spécialistes des troubles alimentaires qui voient une explosion de cas graves d’anorexie menant jusqu’à l’hospitalisation.
« On voit vraiment beaucoup de jeunes [18 ans et moins] très malades qu’on ne peut même pas aider et qu’on doit obligatoirement référer vers l’hôpital parce que les enjeux de santé sont trop élevés. Avant, c’était rare de voir des jeunes dont l’état de santé se détériore aussi rapidement », s’inquiète Myriam Trudel, directrice générale de l’organisme communautaire la Maison L’Éclaircie, qui vient en aide aux personnes vivant avec un trouble alimentaire.
Depuis le début de la pandémie, les nouvelles consultations liées à des troubles alimentaires ont considérablement augmenté au Québec. (…)