(Agathe Delepaut/ Le Figaro) — Oublier de nourrir son animal de compagnie, se tromper de bus, laisser un gâteau trop cuire dans le four… Tout le monde en a déjà fait le constat: après une mauvaise nuit, la moindre tâche devient plus difficile.
Et lorsque les troubles du sommeil s’installent pour de bon, comme c’est le cas pour les 10% de la population souffrant d’insomnie, c’est la mémoire qui en prend un coup.
Des chercheurs de l’université de Concordia à Montréal ont en effet montré que les personnes souffrant d’insomnie chronique sont plus sujettes aux troubles de la mémoire que celles qui ont un sommeil de plomb. Leur étude a été publiée le 16 mai dans la revue médicale Sleep.
Les chercheurs ont recruté 28.000 volontaires de plus de 45 ans, puis les ont répartis en 3 groupes en fonction de la qualité de leur sommeil. (…)