(Radio-Canada) — Les mauvais rêves permettraient aux personnes de mieux réagir à des situations angoissantes une fois éveillées, pensent des neuroscientifiques suisses, qui estiment que cette connaissance ouvre de nouvelles perspectives de traitements de l’anxiété.
Les fonctions générales de l’activité mentale durant le sommeil restent mystérieuses.
Nous savons que l’une d’elles est de consolider la mémoire, mais pourquoi rêvons-nous à des scènes de rejet, de conflit, ou qui nous confrontent à nos phobies et à nos peurs? Quelle est l’utilité des mauvais rêves?
Pour répondre à cette question, l’équipe de la Pre Sophie Schwartz, de l’Université de Genève, a analysé les rêves de plusieurs personnes et a identifié quelles zones cérébrales s’activaient lorsqu’elles ressentaient de la peur pendant leurs rêves. (…)