(La presse canadienne) — Une infection intestinale peut mener à une pathologie semblable à la maladie de Parkinson chez la souris, laquelle est dépourvue de l’un des gènes liés à la maladie chez l’homme, selon une nouvelle étude.
L’étude, publiée le 17 juillet dans la prestigieuse revue scientifique Nature, est le résultat du travail d’une équipe de scientifiques dirigée par les chercheurs Michel Desjardins et Louis-Éric Trudeau de l’Université de Montréal, Heidi McBride de l’Institut neurologique de Montréal et Samantha Gruenheid de l’Université McGill.
«Ça change le paradigme de comment voir la maladie de Parkinson, a dit M. Desjardins. C’est perçu comme une maladie des neurones, comme une maladie du cerveau, alors que nous on dit que c’est une maladie auto-immune.»
L’équipe a démontré qu’une infection intestinale sans gravité chez de jeunes souris dépourvues de l’un des gènes liés à la maladie de Parkinson – le PINK1 – était suffisante pour déclencher des symptômes moteurs chez ces souris à l’âge adulte. (…)