(LCI) — Ils sont si mignons. Et s’ils cachaient en fait un fond menaçant ?
Après Sophie la girafe et ses moisissures, voici désormais que le petit canard de bain se révèle être un vilain compagnon de bain : une étude de l’Eawag (Institut suisse de recherche sur l’eau et les milieux aquatiques) montre « que ces jouets si mignons peuvent cacher un cœur menaçant ».
Et ce, pour deux raisons : « En plus du plastique qui est en soi sujet à caution, les canards de bain offrent en leur sein un milieu favorable à la croissance de nombreuses bactéries. »
Le Conseil fédéral suisse a ainsi publié mardi un communiqué sur son site, qui donne bien le ton. Intitulé Les vilains petits canards de bain, il retrace l’expérimentation qui a été faite. Il apparaît que le climat chaud et humide des salles de bain constitue « des conditions idéales pour le développement de biofilms bactériens ou fongiques qui peuvent apparaître sur les rideaux de douche ou autres objets ».
Et les canards en plastique et autres jouets utilisés dans le bain sont particulièrement favorables : « De volumineux tapis de bactéries et champignons peuvent se développer à l’intérieur des animaux », indique le communiqué. Au point que « lorsque l’enfant appuie sur leur ventre pour faire gicler de l’eau, il n’est ainsi pas rare que le jet soit de couleur brune. » (…)