(Mathieu Gobeil/ Radio-Canada) — La pandémie a exacerbé depuis un an les problèmes psychologiques des jeunes à un point tel que les hôpitaux pédiatriques sont saturés de patients aux troubles graves. Malgré le manque de ressources en santé mentale, beaucoup de jeunes ont ce qu’il faut pour reprendre le contrôle de leur vie, selon des experts.
Au CHU Sainte-Justine, à Montréal, on compte bon an, mal an environ 130 consultations pour un trouble alimentaire chez les 12-18 ans. En 2020, le nombre est passé à 240. La cadence s’est encore accrue dans les premiers mois de 2021.
Ce sont des adolescents qui ne mangent plus, qui se mettent en restriction et qui sont complètement dépourvus, blocage complet, avec une alimentation difficile à reprendre, même à l’hôpital. On en reçoit trois fois plus actuellement que ce qu’on voit normalement
, explique le pédopsychiatre Olivier Jamoulle. (…)