(Isabelle Paré/ Le Devoir) — Couples au bord de la crise de nerfs, adolescents énamourés séparés pour cause de confinement, distance prophylactique de deux mètres : si le printemps est la saison des amours, celui qui s’est amorcé samedi redessine au quotidien les contours de la sexualité et de la séduction.
En ces temps de quarantaine, les relations amoureuses et le sexe sont plus que jamais mis à l’épreuve. On a vite dit que le « cocooning » engendrerait un baby-boom, mais plusieurs spécialistes prévoient plutôt une épidémie de crises de couple et une baisse marquée de la libido dans les chaumières.
« Ça dépend si ça dure quelques semaines ou plusieurs mois. Mais ce qui est sûr, c’est que le stress, surtout celui lié aux difficultés financières, est souvent la première source de conflit dans les couples et que ça se répercute toujours dans les rapports amoureux », explique Isabelle Laforest, sexologue au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de Montréal. (…)