(Richard Béliveau/ Le Journal de Montréal) — Une étude suédoise rapporte que les jeunes filles qui reçoivent le vaccin contre le virus du papillome humain avant l’âge de 17 ans ont 90 % moins de risque de développer un cancer du col de l’utérus invasif.
Le cancer du col de l’utérus a la particularité d’être un cancer d’origine virale, causé par une classe de virus appelés virus du papillome humain (VPH). La plupart des infections aux VPH apparaissent peu de temps après les premières relations sexuelles et sont généralement plus fréquentes à mesure que le nombre de partenaires sexuels augmente.
Dans la plupart des cas, le système immunitaire est capable de neutraliser ces virus et d’empêcher le développement d’un cancer.
Par contre, lorsqu’ils parviennent à s’établir dans les cellules du col de l’utérus, les VPH produisent des protéines qui abolissent la fonction d’importants suppresseurs de tumeurs (p53 et Rb) et favorisent ainsi la croissance incontrôlée de ces cellules. (…)