(La Presse canadienne) — Les femmes qui travaillent plus de 55 heures par semaine augmentent leur risque de dépression, mais pas les hommes, écrivent des chercheurs britanniques dans le Journal of Epidemiology & Community Health.
Après avoir étudié plus de 20 000 personnes, et après avoir tenu compte de facteurs comme l’âge, le revenu, la santé et le type d’emploi, les scientifiques de l’université londonienne Queen Mary ont constaté que, chez les femmes qui travaillaient autant d’heures, le nombre de symptômes dépressifs augmentait de 7,3 %, comparativement aux femmes qui travaillaient 35 à 40 heures par semaine.
Le travail de fin de semaine était aussi associé à une hausse des facteurs dépressifs aussi bien chez les femmes que chez les hommes. La hausse était de 4,6 % chez les femmes et de 3,4 % chez les hommes, par rapport à celles et ceux qui ne travaillaient que la semaine. (…)