(Jean-Louis Bordeleau/ Le Devoir) — Les jeunes Québécois — et les jeunes Québécoises surtout — vivent des moments d’angoisse. La pandémie passée, leur santé mentale reprend un peu de mieux, mais le mal est fait.
C’est ce qui ressort du portrait photo d’une des plus grosses recherches sur la santé mentale des jeunes publiée mercredi. Près de 18 000 Québécois de 12 à 25 ans, provenant de 64 écoles, cégeps ou universités de l’Estrie, des Laurentides, de la Mauricie–Centre-du-Québec et de la Montérégie ont été sondés.
Parmi les constats alarmants, 52 % des filles au secondaire et 56 % des filles aux cycles supérieurs présentent des symptômes d’anxiété ou de dépression. « Nos filles n’allaient pas bien durant la pandémie et continuent de ne pas bien aller », résume la Dre Mélissa Généreux, médecin-conseil à la Santé publique de l’Estrie et responsable de cette enquête. (…)