(Les éclaireurs/ Radio-Canada) — Quatre-vingts pour cent des gens infectés par l’herpès génital ne savent pas qu’ils sont porteurs du virus, et les prises de sang pour en détecter la présence ne sont vraiment pas fiables, selon Dominique Hotte, médecin de famille. Cette dernière conseille de se rendre à la clinique dès l’apparition de lésions s’apparentant à un ulcère sur les organes génitaux pour détecter la maladie de façon efface.
L’herpès génital est une infection par un virus de la famille herpès simplex. Il y a le type 1 et le type 2, qui peuvent tous deux atteindre les organes génitaux. Plus l’âge avance, plus on est à risque de l’attraper, et le nombre de partenaires sexuels joue évidemment un rôle dans les risques d’en être atteints.
Symptômes
Les symptômes liés à la maladie n’apparaissent pas toujours, mais s’ils surgissent, l’effet n’est pas le même chez tout le monde. « Ça peut occasionner une douleur, une sensation de brûlure ou une démangeaison. » Dominique Hotte explique qu’il y aura création d’un ulcère. « Comme si un bout de peau avait été arraché, il sera entouré d’une rougeur, le fond sera jaunâtre et la lésion sera très sensible au toucher. »
Avant l’apparition de ces lésions, on de la fièvre, des maux de tête, une sensation générale de malaise et des douleurs musculaires généralisées. On peut même avoir de la difficulté à uriner et les ganglions aux aines enflés et sensibles.
« Une fois qu’on attrape ce virus, il ne disparaît jamais. C’est comme pour la varicelle, qui ne disparaît jamais de notre corps et qui peut se réactiver en zona à l’âge adulte. C’est un peu le même principe pour l’herpès simplex, qui peut se réactiver au point de recréer des symptômes. » (…)