(Radio-Canada) — Le manque d’accès aux soins en santé mentale ainsi que la stigmatisation culturelle empêchent de nombreuses femmes issues des minorités visibles de guérir pendant la pandémie, suggère une nouvelle étude universitaire.
Menée en ligne auprès d’une centaine de femmes, cette enquête révèle aussi que la majorité des personnes interrogées étaient déjà aux prises avec des problèmes de santé mentale avant l’apparition de la COVID-19.
Parmi les constats établis, de nombreuses répondantes doivent jongler avec de longs trajets et des responsabilités familiales. Beaucoup d’entre elles ont peu ou pas d’avantages sociaux, ce qui les empêche d’obtenir les soins dont elles auraient besoin, constate Grace Barakat, doctorante en sociologie à l’Université York de Toronto qui a dirigé l’étude. (…)