(Dominique Lelièvre/ Journal de Montréal) — Au moment où les beaux jours nous invitent à sortir à l’extérieur, une étude met en garde sur le fait que les gouttelettes provenant d’une personne qui tousse peuvent voyager beaucoup plus loin que deux mètres en présence de vent, même très faible.
Des chercheurs de l’Université de Nicosie, la plus grande université de Chypre, en mer Méditerranée, ont mesuré l’effet de la vitesse du vent sur le transport des gouttelettes de salive à l’aide d’une simulation informatique.
Les spécialistes ont utilisé un modèle mathématique en tenant compte d’une température ambiante de 20 °C et d’une humidité relative de 50 %, tout en supposant qu’un individu, qui ne porte pas de masque, a une toux « légère ». Ils ont d’abord vérifié ce qui se passe quand on tousse dans un environnement où il ne vente pas du tout.
Dans ces conditions, les gouttelettes de salive projetées dans l’air tombent rapidement au sol dans un rayon d’un mètre. (…)