(Virginie Galle/ Pourquoi Docteur) — C’est désormais génétiquement prouvé : l’activité physique réduit le risque de dépression, selon une nouvelle étude parue dans le JAMA Psychiatry.
Lorsqu’une personne traverse une dépression, son corps se met à fonctionner au ralenti. Certains malades ont alors de réelles difficultés à se mouvoir, donc à pratiquer une activité physique. De ce fait, les chercheurs n’arrivaient pas à savoir jusqu’ici si l’activité physique réduisait réellement le risque de dépression, ou si c’était la dépression qui entraînait une réduction de l’activité physique.
Grâce à l’équipe de Karmel Choide, de l’Unité de génétique, psychiatrie et neurodéveloppement du Massachusetts General Hospital, il semblerait que la première réponse soit la bonne. « À l’aide de données génétiques, nous avons fourni les preuves que des niveaux plus élevés d’activité physique peuvent réduire le risque de dépression », décrit le chercheur. (…)