(Pouquoi docteur) — La démence ne serait pas une fatalité. Au moins un cas sur trois pourrait être évité en agissant sur le mode de vie, rapporte une étude publiée dans The Lancet. Cette prévention passe, notamment, par le traitement de l’hypertension, la dépression, l’arrêt du tabac ou encore la compensation d’une perte d’audition.
Des résultats encourageants alors que 47 millions de personnes sont atteintes de démence, et que plus de 115 millions de cas sont attendus pour 2050.
Ces travaux sont les premiers à être menés par la Commission du Lancet dédiée à la prévention et au traitement de la démence. Ce groupe d’experts réunit 24 spécialistes originaires du monde entier. Ils ont analysé toutes les études actuellement disponibles sur le déclin cognitif, et ont identifié 9 facteurs de risques de la démence sur lequel il est possible d’agir en fonction de l’âge. Environ 35 % des cas seraient liés à ces facteurs, estiment la Commission.
version intégrale