(Magazine Santé) — Des chercheurs allemands ont constaté une hausse de la mortalité au cours des 365 premiers jours après une crise cardiaque chez la femme par rapport aux hommes. En cause, des facteurs sociaux et psychologiques.
Le taux de mortalité des femmes qui survivent à un infarctus du myocarde est plus élevé que celui des hommes. La différence est-elle liée au sexe, à l’âge, aux facteurs de risque, aux traitements ? Pour répondre à cette question, des chercheurs de l’université technique de Munich, en Allemagne, ont comparé les données d’un groupe de 3 840 patients (994 femmes et 2 846 hommes) suivis pendant une durée de cinq années après leur crise cardiaque.
« Si nous considérons la période d’étude complète, il n’y a pas de grandes différences entre les hommes et les femmes dans l’analyse de facteurs comme l’âge, les conditions qui l’accompagnent et le type de traitement », explique Romy Ubrich, co-auteur de l’étude publiée par la revue PLOS One. « Mais nous avons été surpris par les données des 365 premiers jours après la crise cardiaque: pendant cette période, les femmes étaient 1,54 fois plus susceptibles de mourir que les hommes. » (…)