(Dominique Lelièvre/ Journal de Montréal) — Les adolescents et les jeunes adultes qui vapotent sont plus nombreux à recevoir un diagnostic de la COVID-19 et ont plus de risques de développer des symptômes de la maladie, selon une étude américaine.
Les chercheurs de l’Université Stanford, en Californie, ont mené, en mai, un vaste sondage auprès de 4351 participants âgés de 13 à 24 ans aux États-Unis. Parmi ceux qui ont déclaré avoir subi un test pour la COVID-19, les jeunes qui vapotent étaient 5 à 7 fois plus susceptibles de recevoir un diagnostic positif que ceux qui ne touchent pas à la cigarette électronique.
L’enquête a été menée à un moment où beaucoup d’États testaient principalement les gens ayant des symptômes de la maladie.
Ainsi, on ne peut pas conclure que les jeunes vapoteurs ont plus de chances d’attraper le coronavirus.
Par contre, l’étude suggère qu’ils sont plus enclins à développer des symptômes s’ils sont infectés, d’où leur surreprésentation statistique, avancent les chercheurs. (…)