(Rédaction d’Allodocteurs.FR) — Type 1 ou type 2. La maladie diabétique répond pour le moment, dans les livres de médecine, à une classification binaire.
Le type 1, une forme auto-immune qui détruit les petites « usines » du pancréas chargées de la fabrication de l’insuline, concerne 10% des patients. Tous les autres cas sont regroupés dans le « type 2 ». Il est très souvent imputé à une mauvaise hygiène de vie : le pancréas libère correctement l’insuline, mais les cellules du corps font « de la résistance » à cette insuline (on parle d’insulinorésistance). Il en résulte une demande accrue d’insuline, à laquelle le pancréas, hyper-sollicité, répond, avant de finir par s’épuiser.
La maladie apparait de manière progressive et insidieuse. Dans tous les cas, le diabète expose à un important risque de complications, qui peuvent être nerveuses, oculaires ou encore rénales.
Mais peut-être cette façon d’envisager la maladie repose-t-elle sur des vieux schémas. Ou tout du moins des schémas trop simplificateurs. C’est ce que laisse entendre une étude, menée par le Lund University Diabetes Center, en Suède et l’ Institute for Molecular Medicine, en Finlande, sur 14 775 patients. Les résultats, publiés dans The Lancet Diabetes and Endocrinology, ont montré que les patients pouvaient être séparés en cinq groupes différents. (…)