(Johanna Hébert/ Pourquoi docteur) — Les Français sont les plus gros consommateurs d’alcool en Europe, après la Lituanie. En cette période de fêtes de fin d’année, un certain nombre de personnes va en consommer. Il arrive parfois, au cours d’une soirée trop arrosée, d’oublier certains évènements.
C’est ce qu’on appelle un “black out. Ce n’est pas une perte de conscience, au contraire. La personne parle, fait des choses, mais oubliera ce qu’elle a vécu. Il s’agit d’un phénomène assez fréquent. Selon une étude publiée en 2016 dans la revue Alcoholism Clinical & Expérimental Research, près de 50% des jeunes adultes (moins de 25 ans) l’ont déjà vécu.
Il existe deux formes de “black out”. Le plus fréquent correspond à une amnésie “partielle”, à l’oubli de certains détails ou d’une partie de la soirée. Parfois, il arrive de se rappeler, plus tard, de ces souvenirs “oubliés”. La deuxième forme de “black out” est plus sévère puisqu’elle correspond à un oubli total des évènements.
Cette perte de mémoire est en général définitive. Les souvenirs ne pourront pas être récupérés. Le “black out” peut arriver lorsque l’on se met à boire vite et/ou en grande quantité. Il peut apparaitre lorsque le taux d’alcoolémie atteint 0,15 à 0,20 g/l d’alcool dans le sang. (…)