(Camille Sabourin/ Pourquoi Docteur?) — Selon une nouvelle étude, les femmes qui ont eu au moins 1 contact avec des services de santé mentale au cours des 7 années précédant leur grossesse, ont un risque accru d’accouchement prématuré.
Si la bonne santé physique des futures mamans est essentielle pour le bon déroulement d’une grossesse, une étude des universités britanniques d’Exeter, de Liverpool, King’s College London et la London School of Hygiene and Tropical Medicine montre qu’il faut également faire attention à leur état psychique. Après avoir analysé les données de plus de deux millions de femmes enceintes, les chercheurs ont découvert un lien significatif entre les problèmes de santé mentale chez la mère et un risque accru d’accouchement prématuré.
Selon les résultats des travaux présentés dans la revue The Lancet Psychiatry le 14 août 2023, une femme sur dix ayant consulté au moins un fois pour des troubles psychiques dans les 7 années précédant sa grossesse, a accouché prématurément. Le taux n’est que d’une sur quinze chez celles qui n’ont pas eu besoin de soins de santé mentale par le passé. Cela représente ainsi une hausse des risques de prématurité de 50 %. (…)