De saines habitudes de vie peuvent prévenir jusqu’à 40 % des cas de démence

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D’ici 2050, le nombre de Canadiens atteints de démence devrait dépasser 1,7 million. Photo: Pexels

 

(Stefanie Tremblay/ The Conversation) — Une femme de 65 ans consulte plusieurs professionnels de la santé au sujet de ses problèmes de mémoire. On lui dit d’abord qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Un an plus tard, on lui indique qu’il s’agit d’un phénomène normal lié au vieillissement. Jusqu’au jour où le diagnostic tombe enfin. Il s’agit de la maladie d’Alzheimer, contre laquelle il n’existe aucun traitement.

Les cas comme celui-là sont trop fréquents.

En effet, la démence demeure largement sous-diagnostiquée, même dans un pays développé, comme le Canada, où la proportion de cas non détectés dépasse 60 %. La croyance selon laquelle les troubles cognitifs sont normaux chez les personnes âgées et le manque de connaissances, chez les médecins, sur les symptômes de démence et les critères de diagnostic expliquent en grande partie les cas manqués et les retards de diagnostic.

Les pertes de mémoire liées à l’âge ne doivent pas être considérées comme un aspect normal du vieillissement. Bien sûr, il peut arriver à tout le monde d’oublier où la voiture est stationnée ou d’égarer ses clés, mais lorsque ces situations deviennent fréquentes, il est important de consulter. (…)

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